À lire sur le site de l’AQEP
Les Cahiers de l’Académie,
OPUS XIX (2022)
- Yan Turmine Rwanda 1990-2000 – l’histoire postale d’une période trouble
- Jean-Charles Morin Edmond et Marianne
- Charles JG Verge Le hockey sur glace: un sujet de collection aux multiples facettes
- Michèle Cartier La Révolution française de l’Ancien Régime à l’Empire, 1789-1804
- Richard Gratton Les productions de Jean de Sperati des provinces canadiennes
- François Brisse Un secret bien gardé – les timbres-photos dédiés du Canada et leurs oblitérations particulières
- Yves Drolet Les Wurtele, pionniers de la philatélie au Québec
- Claude Gignac Le Club Lizotte et son premier maître de poste Joseph Vézina
- Yvan Leduc Paul Gauguin (1848-1903)
- Cimon Morin La poste coloniale à Drummondville
- Yves Baril Quarante-trois ans à graver sur acier avec les mêmes outils utilisés par Albert Durer (1471-1528)
- Alain Bossard Philatélie française – Cartes d’abonnement aux émissions de timbres-poste spéciaux
- André Dufresne Timbres fiscaux méconnus du Québec pour sortir des sentiers battus…
Événements à venir (2023)
10 juin 2023
Assemblée générale annuelle de l’AQEP, Salle ‘Lac St-Pierre’, Maison du Loisir et du Sport, 7665 boulevard Lacordaire, Montréal.

ASSEMBLÉE LIMITÉE AUX MEMBRES ET AMIS DE L’AQEP
Événements passés
13 mai 2023
Conférence d’Alexandre Fortier, Oblitérations duplex ‘chiffré’ et ‘lettré’ de Montréal, Salle ‘Lac St-Pierre’, Maison du Loisir et du Sport, 7665 boulevard Lacordaire, Montréal, conférence à 14 h.

En 1915, le bureau de poste principal de Montréal commence à utiliser les premiers duplex avec oblitérateur de type « chiffré ». À partir de 1920, les duplex avec un oblitérateur de type « lettré » seront utilisés dans certaines succursales postales de Montréal. Cette conférence présente l’histoire de l’émergence de ce type de marques postales, leurs contextes d’utilisation et le recensement des oblitérations connues.
1er avril 2023
Conférence de Pierre Baulu, Puyi et le Manchukuo – Le dernier empire du dernier empereur, Exposition Lakeshore 2023, Centre Sarto-Desnoyers, 1335 Bord-du-Lac, Dorval, conférence à 13h30.

Puyi (1906-1967) devint empereur de Chine à l’âge de deux ans sous le nom de règne de Xuantong. Le pouvoir fut exercé sous une régence jusqu’en 1912, moment de la fondation de la République de Chine, mettant ainsi fin aux 267 années de la dynastie mandchoue des Qing et à un système impérial ayant plus de 2 000 ans.
Puyi occupe toujours une grande place dans la mémoire chinoise, symbole d’un passé perdu devenu mythique. La réalité est sans conteste moins romanesque : l’éducation du dernier empereur et son statut hors norme en ont fait un être autocentré, préoccupé d’abord par son destin et bien mal préparé aux révolutions majeures qu’il devrait affronter. Séduit par des promesses de restauration de l’empire chinois, Puyi devint régent puis empereur du Mandchoukouo sous le nom de règne de Kangde En réalité, il aura été poussé à faire des choix malheureux sous la crainte de perdre sa vie. À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il a été emprisonné en Russie et a comparu comme criminel de guerre, au tribunal de Tokyo. Malgré un appel à Staline, il n’échappa pas à Mao qui l’enferma dans une prison de ce qui deviendra, en 1950, la République populaire de Chine. Amnistié après une rééducation qui dura neuf ans, il devint jardinier dans un jardin botanique de Pékin et trouva dans cette nouvelle vie un certain équilibre. Il décéda d’un cancer au début de la Révolution culturelle.
Le Mandchoukouo était un état fantoche créé par les Japonais sur le territoire chinois de la Manchourie dans le but d’en exploiter les ressources. Le pays fut le laboratoire d’un fascisme à la japonaise avec la confiscation des terres, le travail forcé, la conscription des habitants et l’expérimentation meurtrière d’armes biologiques. Ces conditions ont amené des historiens à décrire Puyi comme un figurant d’opérette.
La conférence portera principalement sur le temps que Puyi passa au Mandchoukouo, Elle sera illustrée par les timbres du pays ainsi que par des photos, cartes postales et plis de la collection du conférencier. Bernardo Bertolucci a réalisé en 1987 un film qui raconte la vie de Puyi. Ce film – Le Dernier Empereur – est une fresque historique impressionnante (19 000 figurants, durée de 2h42, neuf oscars aux Academy Awards ainsi que plusieurs autres prix internationaux).
18 mars 2023
Conférence de François Brisse, Les marques « PAQUEBOT » sur les correspondances reçues dans les ports de l’est du Canada, Salle ‘Lac St-Pierre’, Maison du Loisir et du Sport, 7665 boulevard Lacordaire, Montréal, conférence à 14 h.

Les seules communications entre l’Europe et l’Amérique du Nord se firent pendant longtemps par voie maritime. Les voiliers, navires ou transatlantiques venaient en général de Londres, Liverpool, Glasgow ou Southampton alors que d’autres provenaient du Havre ou de Cherbourg. De l’autre côté de l’Atlantique, ils faisaient escale à Halifax avant de poursuivre leur destination vers Boston ou New York.
Il fallait attendre une escale ou l’arrivée à destination pour remettre les correspondances des passagers au système postal pour leur destination finale.
Par décision de l’UPU (Conférence de Vienne, 1891), les lettres affranchies de timbres du pays où était inscrit le navire pouvaient être oblitérées dans un autre pays pour autant qu’une marque « PAQUEBOT » y ait été apposée.
Cette conférence présente les oblitérations appliquées sur les correspondances arrivant dans des ports de l’est du Canada : Halifax, North Sydney, Saint John, Québec et Montréal.
21 février 2023
Conférence virtuelle de Christiane Faucher, Les forges de Batiscan, 1798-1814, en Zoom à 19 h.

Les forges de Batiscan sont construites vers 1798 près des rapides de la rivière Batiscan. Mais en 1814, elles arrêtent complètement leur production d’objets en fonte et de fer. Les Forges, c’est un petit village industriel de 40 personnes situé près de Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Le commis ou le propriétaire y réside et doit prendre des décisions d’affaire, ce qui implique du courrier. Le pli de 1808 est envoyé par un des actionnaires, Benjamin Frobisher, de l’Iron Works Batiscan à une époque où l’entreprise est prospère.
Le second pli a été envoyé quatorze années après la fermeture des forges de Batiscan. Le terrain est géré par les Commissaires des biens des Jésuites et est revenu entre les mains de la Couronne britannique. Comme représentant du roi et seigneur, ils s’occupent aussi des moulins de Batiscan. Un moulin par François Massicot a été construit en 1817 sans autorisation de la Commission sur le terrain des Forges de Batiscan. Le bureau de poste de Batiscan n’ouvre qu’en 1831.
Conférence virtuelle de Jacques Poitras, Les premiers bateaux à vapeur sur le Saint-Laurent, 1815-1830, en Zoom à 19 h.

L’histoire postale des premiers navires à vapeur sur le St-Laurent est un domaine absolument fascinant qui en est pratiquement encore à ses balbutiements. Les difficultés sont nombreuses: il est difficile de trouver les lettres, elles sont rares, celles qui sont marquées « steamboat » sont très chères et les lettres consignées sont difficiles à interpréter.
Cependant il s’agit d’une histoire au moins aussi intéressante que celle des débuts de l’aviation postale au Québec et tout est encore à baliser.
17 janvier 2023
Conférence virtuelle de Grégoire Teyssier, Marcophilie des bureaux spéciaux du Second Empire, 1852-1870, en Zoom à 19 h.

Cette conférence présente les cachets utilisés par les bureaux de poste créés exclusivement à l’usage du couple impérial (Ses Majestés l’Empereur Napoléon III et l’Impératrice Eugénie de Montijo), leur suite et personnel administratif dans leurs différents lieux de résidence officiels, pendant le règne de Napoléon III, de 1852 à 1870.
Durant cette période qui va du coup d’État de Napoléon III le 2 décembre 1851 à la Chute du Second Empire (2 septembre 1870), le couple impérial séjourne, parfois pour de très courtes périodes, dans l’une ou l’autre de leurs multiples résidences officielles ou d’été. À partir de 1852, l’Administration des postes françaises met en place des bureaux de poste spéciaux pour leur propre usage. Des cachets spéciaux ont donc été créés dans la plupart de ces lieux prestigieux.
26 novembre 2022
Conférence de Michèle Cartier, L’histoire du papier timbré en France, 1673-1830, Salle ‘Lac St-Pierre’, Maison du Loisir et du Sport, 7665 boulevard Lacordaire, Montréal, conférence à 14 h.

Le papier timbré est l’ancêtre du timbre fiscal. Malgré des débuts homériques, Louis XIV a imposé cette nouvelle taxe sur les documents notariés et les actes d’état civil. Sans timbre un acte ne peut être produit lors d’une procédure de justice. À partir de 1791, s’ajouteront divers filigranes tandis qu’en 1801, une seconde marque à sec ou embossée compléteront le manuscrit. Ce qui nous oblige à considérer le document dans son entier comme étant un ‘papier timbré’.
Ces différentes empreintes reflètent tous les événements qui ont jalonné l’histoire de la France.
19 novembre 2022
Conférence de Cimon Morin, Méthodologie et présentation de « La poste coloniale au Québec, 1763-1851 en 4 volumes ». Le conférencier présentera ses recherches et nous fera part de son approche archivistique. Salon du vieux papier de Québec, Salle Père Raymond-Bernier-Québécor, Patro Roc-Amadour, 2301 – 1ère avenue, Québec. Conférence à 13h30 et lancement du tome 2 de La poste coloniale au Québec, 1763-1851 à 14h30.

29 octobre 2022
Conférence de Jean Poitras, La réforme monétaire allemande de 1948 – Évolution des émissions de timbres allemands de 1945 à 1949, EXUP 49, Maison du Citoyen, 7501 rue François-Perrault, Montréal, conférence à 13h30

1er octobre 2022
Célébration du 40e anniversaire de l’AQEP à Laval et conférence de Richard Gratton, Les dessus et les dessous de Canada 92 (sur invitation seulement).

17 septembre 2022
Conférence d’Yvan Leduc, Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901): peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français, Maison de la culture Ahuntsic, 10 300 rue Lajeunesse, Montréal. Conférence à 14 h

Conférence de Cimon Morin et lancement du livre La poste coloniale au Québec, 1763-1851, vol. 2: les Cantons de l’Est et les environs, Maison de la culture Ahuntsic, 10 300 rue Lajeunesse, Montréal. Conférence à 15h
